La Maison du Loup de Benoit Solès

 


Fort du succès de La Machine de Turing, la pièce au 4 Molière, Benoit Solès retrouve sa troupe pour notre plus grand plaisir. Entouré de Tristan Petitgirard et d' Amaury de Crayencour, il nous entraîne dans une nouvelle aventure, sur les traces de Jack London dans la Maison du Loup. 

Le point de départ sera le roman de Jack London, Le Vagabond des étoiles. Jack London s’inspire de la vie d’Ed Morell prisonnier, placé à l’isolement et qui, pour supporter les séances de torture et la camisole, pratiquera l’auto-hypnose. Ce roman aura d'ailleurs un tel écho qu’il sera à l’origine de la reforme du système pénitencier américain.
 

Benoit Solès imagine la rencontre entre Ed Morell et Jack London, initié par la femme de ce dernier, Charmian, magnifique Anne Plantey, qui rallie pour ce nouvel opus la belle équipe.

Nous sommes le 2 août 1913, entre jour et nuit, entre chien et loup. Ed Morell arrive sur les terres de Jack London. Lui, le vagabond, ancien détenu, lutte sans relâche pour la libération de Jacob, condamné à mort, emprisonné dans les geôles implacables de cette Amérique qui pratique encore la torture et condamne ses hommes à mort.
 
Charmian a invité Ed sans prévenir Jack. Elle espère que leur rencontre et surtout que le combat de Ed réveillera Jack et lui permettra de retrouver le souffle de l’écriture.
Chien et loup, les deux hommes vont se tourner autour. Charmian, de sa patience et de son amour, n’a de cesse d’aider les deux hommes à s’apprivoiser. Plus qu’une épouse, une amante ou une amie, Charmian est la partenaire de Jack London, partenaire qui épaule, nourrit de sa force et de sa lumière son époux qu’elle porte à bout de bras.
Emporté par les affres de l’alcool, Jack London s’est perdu.
La rencontre avec Ed Morell suffira-t-elle à réveiller l’écrivain qui a marqué la littérature de son engagement ?
 
Le décor nous emmène dans ces contrées lointaines de l'ouest américain, dans l’antre de Jack London, qui s’est construit un repère, un refuge : la maison du loup.
La mise en scène de Tristan Petitgirard joue de cette nature sauvage à l’image d’un Jack mystérieux, enragé, dont la fougue se noie dans les méandres d'un esprit torturé.
L’univers visuel de la pièce donne toute sa dimension aux caractères. L’étendue de la plaine, la chaleur du patio de la maison, la chaloupe de Jack, créent une atmosphère entre immensité et intimité.
 

Benoit Solès et Amaury de Crayencour incarnent avec force et conviction ces deux hommes enfermés dans leurs positions et en proie à leurs démons. Anne Plantey équilibre à travers son personnage toute la structure du récit. A l’écoute de l’un et de l’autre, elle essaie de créer l’étincelle, un nouvel élan qui libérerait l’inspiration de Jack comme une nouvelle soif de liberté.

La Maison du Loup est un véritable récit d’aventure et d’émotion.
Benoit Solès nous emmène à la rencontre d’un univers riche et foisonnant. Les hommes sont complexes, exigeants à l’image de leurs aspirations.
Dépassant le simple biopic, il touche à l’humain, à ce qui fait ses forces et ses faiblesses, à son besoin de liberté. L’important est de trouver son inspiration, chercher le souffle en soi pour avoir encore et toujours la force de s’évader. 
 

 
 
 
 Crédit photos / Copyright : © Fabienne Rappeneau
 
La Maison du loup? au Théâtre du Chêne Noir, à Avignon pendant toute la durée du festival.

Un texte de Benoit Solès
Mise en scène Tristan Petitgirard
Avec : Benoit Solès, Amaury de Crayencour et Anne Plantey
Scénographie : Juliette Azzopardi
Illustrations et affiche : Riff Reb’s 
Animation : Mathias Delfau 
Musique : Romain Trouillet Costumes Virginie H.
Création lumières : Denis Schlepp
Assistante mise en scène :  Léa Pheulpin
Avec le soutien des villes de Villeneuve-le-Roi, Rueil-Malmaison et Montigny-lès-Cormeilles
Contact presse Pascal ZELCER 0660412455 - pascalzelcer@gmail.com
 
Vu le 10 juillet au Théâtre du Chêne Noir.