Dans la peau de Cyrano, de Nicolas Devort




La vie est faite de rencontre.
Ces rencontres sont d’autant plus déterminantes à cet âge charnière de l’adolescence.
L’école, le manque de confiance en soi, les autres tout tourne autour de cet enjeu éternel de la socialisation.

Et puis un premier pas, le cour de théâtre, un puis un second, l’amitié naissante.
Cette confiance en soi, on la trouve souvent dans le regard de l’autre qui nous grandit et nous nourrit.

Colin, adolescent différent, s’ouvre doucement devant nous.
Une histoire de transmission grâce à son professeur de théâtre qui le porte, discrètement, intelligemment mais sûrement.

Un seul en scène, et tant de personnages si riches.
Sur scène apparaissent les camarades : Maxence, Adelaïde ; Benoît, Guyle, et l’inoubliable psychologue scolaire Madame Libourne.

La performance de Nicolas Devort est émouvante
Les personnages s’enchaînent sans jamais perdre de leur cohérence.

Pourquoi dans la Peau de Cyrano? Cyrano n’est -il pas devenu le symbole de celui qui est mais n’ose pas et se cache.
Colin va dépasser ce syndrome du Cyrano pour s’épanouir et s’ouvrir devant nous

Une belle histoire de transmission et de théâtre. 



De et avec Nicolas Devort.

Direction d’acteur Clotilde Daniault;


Collaboration artistique Stéphanie Marino et Sylvain Berdjane.


Vu au  Lucernaire le 11 janvier 2019.