Avec Marie Vincent, Virginie Lemoine, Ariane Brousse, Katia Miran & Axel Huet
Avec Sonia Sariel (assistance à la mise en scène) assistée de Angélique Delmas, Jacques Voizot (décors), Pascale Bordet (costumes), Jacques Rouveyrollis et Jessica Duclos (lumières) & François Peyrony (musique)
Un soir de Noël,
1917, pas loin du front. Un hôpital de province.
Avec Sonia Sariel (assistance à la mise en scène) assistée de Angélique Delmas, Jacques Voizot (décors), Pascale Bordet (costumes), Jacques Rouveyrollis et Jessica Duclos (lumières) & François Peyrony (musique)
Au Théâtre La Bruyère
Le bruit du canon se
fait entendre, là, juste à coté.
Marguerite dirige
l’infirmerie avec autorité, ‘une autorité en douceur’, une
vraie tête de mule aussi, ‘mais il en faut bien des mules pour
tirer la charrette!’
Dans sa tâche
quotidienne elle est aidée de jeunes bénévoles Suzie et Louise.
La comtesse,
désormais veuve, vient aussi se réchauffer de leur présence avec
son fils Vincent qui, souffrant d’un handicap, a échappé à la
guerre.
La journée à
l’infirmerie est rythmée par les cris des blessés, les
amputations des malades, les nouvelles du front.
Comme le dit Suzie :
‘Sans la guerre on était heureux, on ne s’en rendait même pas
compte’ .
Car le malheur est partout désormais.
Pourtant c'est le soir de Noël, et Suzie enfile sa plus jolie robe et décide de pousser la chansonnette.
Pourtant c'est le soir de Noël, et Suzie enfile sa plus jolie robe et décide de pousser la chansonnette.
A une période où
‘sucrer son café est un luxe’, elles fêteront
Noël, ‘comme si de rien n’était’.
Grâce aux
victuailles de la Comtesse et à l’enthousiasme de Suzie, ces combattantes, auront cette élégance du sourire et de
la joie partagée.
Suzie, engagée et
combative chantera la ritournelle aux blessés et à ses compagnes
d’infortune.
La scène prend des
airs de fête. ‘La musique n’a pas de guerre, elle fait
oublier les chagrins‘.
On y est, le décor,
les costumes, la gouaille des interprètes. Nous sommes en 1917 .
Dany Laurent rend un bel hommage à
ses femmes courageuses et investies.
Un devoir de mémoire
qu’ Yves Pignot amène avec humanité et sans tristesse.
Une belle histoire
qui conte la nôtre.