Shakespeare / Bach de Sonia Wieder-Atherton

 

 

 
 
Après avoir travaillé sur la rencontre des œuvres du compositeur Benjamin Britten et des textes de la poétesse américaine Sylvia Plath, la comédienne Charlotte Rampling et la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton se retrouvent une nouvelle fois sur scène.
Cette fois-ci leur projet se centre autour de deux monstres sacrés, Jean-Sébastien Bach et William Shakespeare.  
Dans un moment intense, les deux artistes accordent les partitions de Bach aux sonnets de Shakespeare. Le langage du violoncelle dialogue avec les rimes Shakespeariennes.

Charlotte Rampling prête sa voix aux sonnets intemporels du dramaturge anglais.
Qu'elle chuchote ou s'exprime à voix plus haute, le timbre si particulier de sa voix porte les vers de l'amour, du désir et de la passion.
La traduction des Sonnets en français d'André Markowicz et Françoise Morvan apporte une légèreté et une couleur nouvelle au texte. Sans occulter le lyrisme inhérent aux Sonnets, la fraîcheur et la simplicité de la traduction touchent au plus près des sentiments dépeints par le poète.
La scénographie oscille entre l'ombre et la lumière, nous faisant voyager entre la musique et les mots. 
 
Dans une forme très personnelle, Charlotte Rampling et  Sonia Wieder-Atherton retranscrivent les 154 sonnets, 152 pour les puristes, de William Shakespeare qui décrivent des sentiments exaltés.
Shakespeare fige pour l'éternité la beauté de son amant dans les lignes de ses sonnets, ode à l'amour et au désir.
'Yet, do thy worst old Time, despite thy wrong, 
My love shall my verse ever live young' 
En dépit des injures du temps, son amour vivra, éternellement jeune, dans les vers du poète.  
 

Les mouvements des Suites et des pentamètres iambiques s'accordent dans une harmonie profonde. Le rythme et les intonations particulières à la langue anglaise, difficiles à faire surgir dans les traductions, trouvent leur altérité dans les mouvements des Suites de Bach.

Le dialogue se noue entre la comédienne et la musicienne.
L'instrument, soliste, s'unit alors à la solitude du poète, angoissé par le temps qui passe, emporté par la passion de ses sentiments.  
La poésie résonne dans chaque recoin de la salle du Théâtre des Bouffes du Nord
 

 
 
 
 
Mise en scène et violoncelle : Sonia Wieder-Atherton 
Voix : Charlotte Rampling
Lumières : Jean Kalman
Vidéo :  Quentin Balpe
Conception sonore :  Alain Français
Création bande son :  Sonia Wieder-Atherton et Alain Français
Traduction en français des Sonnets :  André Markowicz et Françoise Morvan
Accessoires :  Manon Iside
Régie générale et lumières :  Héloïse Evano
Avec la voix de Marc Zeitline
 

 
 
Production Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord
En accord avec Les Visiteurs du Soir
Avec le soutien à la résidence du Théâtre Antoine Watteau - Nogent-sur-Marne
 
Spectacle en anglais surtitré en français 
 

Programme :
Sonnets de Shakespeare Sonnets n.17/19/16/24/55/18/136/144/5/73/116/29
Traduction en français André Markowitz et Françoise Morvan
Musiques Bach : 
Suite N. 1 BWV 1007 Prélude
Suite N.4 BWV 1010 Courante et Sarabande
Suite N.5 BWV 1011 Allemande, Bourrées et Sarabande
Suite N.6 BWV 1012 Prélude 
Monteverdi : A voce sola (arrangement Sonia Wieder-Atherton) Hor Ch’el Ciel Et la Terra (arrangement Sonia Wieder-Atherton)
Lotti In una siepe ombrosa extrait
Wieder-Atherton Chant de là-bas 
 
Vu le 8 mars au Théâtre du Bouffes du Nord